Urgonien : Bédoulien, "couche à Orbitolines"

Pour le site Hauts de Chartreuse

Modifié le 23/12/2020 par patrick.gardet@parc-chartreuse.net.

Identification sur la carte géologique

code n5O : Urgonien : Bédoulien, "couche à Orbitolines"

Âge des roches : Urgonien

Photos, documents

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Objets remarquables : Affleurements, points de vue...

Affleurements

quelques
Affleurements accessibles

Objets identifiés :

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Perméabilité des terrains


La formation ne contient pas d'aquifère
La formation ne correspond pas à un niveau de sources

Informations complémentaires

Les calcaires urgoniens se repèrent dans le paysage, entre autres critères, à ce que leur falaise ne présente que de rares vires (appelées ici "sangles"). La mieux marquée forme un talus d'une trentaine de mètres de haut, souvent garni de végétation. C'est la vire des "couches à orbitolines", qui marque la limite entre la "masse urgonienne inférieure", la plus épaisse (plus de 200 m., soit les 3/4 de la hauteur totale) et la "masse urgonienne supérieure", plus mince (50 à 100 m.). Cette "vire à orbitolines" est occupée par des alternances de bancs de calcaires jaunâtres plus ou moins épais mais bien distincts les uns des autres, entre lesquels s'intercalent plusieurs niveaux métriques de marnes franches ou de calcaires très marneux. Dans ces marnes on trouve souvent en abondance et tout dégagés les petits fossiles de ces foraminifères "géants", de 4 à 10 mm de diamètre (fig.) que sont les orbitolines. (source : M. Gidon, Geolalp). Sur la RNHC, ce niveau stratigraphique présente une importance particulière. C'est en effet lui qui permet la formation de très belles vires ou "sangles" très appréciées des randonneurs en quête de vertige et à l'origine d'itinéraires audacieux au coeur des hautes falaises urgoniennes. mais au-delà de cet attrait, ce niveau est un facteur important de diversification floristique de la Réserve Naturelle. La moindre contenance en bases facilite les processus d'acidification des maigres sols constitués et amène des espèces acidophiles et/ou hygrophiles dans un univers de proximité d'espèces très calcicoles et xérophiles. Ce niveau est également très apprécié des bouquetins et chamois, et propose de nombreuses zones vitales d'hivernage.